Comprendre La Norme NFP 94-500
La loi n°78-12 appelée loi Spinetta, mise en application le 4 janvier 1978, oblige le constructeur d’un ouvrage en bâtiment à effectuer une étude géotechnique. Cette loi traite des responsabilités et des assurances en précisant l’implication du constructeur en cas de vice de sol.
Suite à de nombreuses mises en cause des bureaux d’études en géotechnique, dues à un manque de cadre et à beaucoup de missions d’ampleur insuffisante, l’Union Syndicale Géotechnique (USG) (http://www.u-s-g.com/) a décidé de créer des missions types.
Ce regroupement a donné lieu à une normalisation AFNOR de juin 2000. La norme NFP 94-500: Classification des missions types d’ingénierie géotechnique a ensuite été modifiée en Décembre 2006 et elle est aujourd'hui appliquée sous cette forme.
Cette réalisation a permis une structuration de la géotechnique et un cadre concernant les différentes responsabilités prises pour chacune des missions.
La norme a été calée par rapport aux étapes de la maîtrise d’oeuvre en bâtiment afin de coller au mieux à l'avancement des projets de construction.
Dans le tableau suivant, on observera la correspondance entre ces étapes :
Une étude géotechnique bien réalisée, doit être menée, si possible, depuis la phase d’esquisse jusqu’à la fin de la phase d’exécution. Cela correspond donc à un enchaînement des missions géotechniques de type G1PGC, G2AVP, G2PRO, G3 et G4 (anciennes G11 et G12, G2, G3 et G4).
Dans le cas d’une étude correctement menée et enchaînée, de nombreux problèmes et même sinistres peuvent être évités. Cela entraîne donc un gain économique, technique, sécuritaire et même écologique. En effet, en basant le projet, en partie, en fonction des études de sol, l’adaptation au contexte géotechnique du site devient optimale. Des solutions adaptées peuvent être prises au fur et à mesure du chantier et permettent d’anticiper les éventuels problèmes ou d’y remédier rapidement.
L’ingénieur dispose d’un rôle de conseil et se doit de guider le client à travers les différentes étapes de l’élaboration du projet. Son rôle semble encore dans beaucoup de cas, rester limité à la simple production d’un rapport de sol. Il serait nécessaire de réfléchir sur son rôle dans l’équipe de maîtrise d’oeuvre, toujours dans un but d’adaptation au sol du projet. Cela pourrait permettre une certaine sécurité pour le constructeur, un réel gain d’argent, une prévention des problèmes en phase chantier et la rechercher des solutions les plus adaptées.
L’interprétation et les limites de cette norme sont parfois subjectives selon la société et l’ingénieur qui mène l’étude. Toutes les sociétés ne mettent pas en oeuvre les mêmes moyens pour arriver à leurs conclusions. Il semble important d’amener une sensibilisation du client aux différents aspects de la géotechnique et aux apports qu’une étude correcte peut donner à son projet.
Cet aspect passe probablement par une plus forte harmonisation des moyens mis en oeuvre par les différentes sociétés géotechniques. On observe actuellement d’importantes différences dans le coût des études car le matériel le plus adapté n’est pas toujours utilisé et l’importance des investigations parfois insuffisante. Ces écarts génèrent forcément des différences de résultats et donc d’optimisation pour le maître d’ouvrage.
La mise en place de la norme NFP 94-500 a permis de rendre tout de même plus lisible les différentes missions géotechniques en apportant un cadre. Elle permet aussi, dans certains cas, que les maîtres d’ouvrage, les maîtres d’oeuvre, les constructeurs et les géotechniciens engagent un dialogue, afin de parer au mieux les aléas dus au sol. Toutefois, il apparait un manque et un certain flou dans la définition exact de chaque mission. Un besoin de comprendre leur consistance et leurs limites existe, afin notamment de savoir pourquoi de telles différences de coût sont pratiquées pour une même étude. Dans le but d’approcher ceci, j'espère vous donner à travers ce blog des clés pour appréhender la norme et les différentes problématiques.
Suite à de nombreuses mises en cause des bureaux d’études en géotechnique, dues à un manque de cadre et à beaucoup de missions d’ampleur insuffisante, l’Union Syndicale Géotechnique (USG) (http://www.u-s-g.com/) a décidé de créer des missions types.
Ce regroupement a donné lieu à une normalisation AFNOR de juin 2000. La norme NFP 94-500: Classification des missions types d’ingénierie géotechnique a ensuite été modifiée en Décembre 2006 et elle est aujourd'hui appliquée sous cette forme.
Cette réalisation a permis une structuration de la géotechnique et un cadre concernant les différentes responsabilités prises pour chacune des missions.
La norme a été calée par rapport aux étapes de la maîtrise d’oeuvre en bâtiment afin de coller au mieux à l'avancement des projets de construction.
Dans le tableau suivant, on observera la correspondance entre ces étapes :
Une étude géotechnique bien réalisée, doit être menée, si possible, depuis la phase d’esquisse jusqu’à la fin de la phase d’exécution. Cela correspond donc à un enchaînement des missions géotechniques de type G1PGC, G2AVP, G2PRO, G3 et G4 (anciennes G11 et G12, G2, G3 et G4).
Dans le cas d’une étude correctement menée et enchaînée, de nombreux problèmes et même sinistres peuvent être évités. Cela entraîne donc un gain économique, technique, sécuritaire et même écologique. En effet, en basant le projet, en partie, en fonction des études de sol, l’adaptation au contexte géotechnique du site devient optimale. Des solutions adaptées peuvent être prises au fur et à mesure du chantier et permettent d’anticiper les éventuels problèmes ou d’y remédier rapidement.
L’ingénieur dispose d’un rôle de conseil et se doit de guider le client à travers les différentes étapes de l’élaboration du projet. Son rôle semble encore dans beaucoup de cas, rester limité à la simple production d’un rapport de sol. Il serait nécessaire de réfléchir sur son rôle dans l’équipe de maîtrise d’oeuvre, toujours dans un but d’adaptation au sol du projet. Cela pourrait permettre une certaine sécurité pour le constructeur, un réel gain d’argent, une prévention des problèmes en phase chantier et la rechercher des solutions les plus adaptées.
L’interprétation et les limites de cette norme sont parfois subjectives selon la société et l’ingénieur qui mène l’étude. Toutes les sociétés ne mettent pas en oeuvre les mêmes moyens pour arriver à leurs conclusions. Il semble important d’amener une sensibilisation du client aux différents aspects de la géotechnique et aux apports qu’une étude correcte peut donner à son projet.
Cet aspect passe probablement par une plus forte harmonisation des moyens mis en oeuvre par les différentes sociétés géotechniques. On observe actuellement d’importantes différences dans le coût des études car le matériel le plus adapté n’est pas toujours utilisé et l’importance des investigations parfois insuffisante. Ces écarts génèrent forcément des différences de résultats et donc d’optimisation pour le maître d’ouvrage.
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